L’acceptation suite
Date: 2 octobre 2015
Tout peut commencer par un OUI.
Tout peut s’arrêter par un NON.
La question fondamentale à laquelle nous répondons chaque jour, sans en avoir toujours conscience est : “Est ce que je souhaite avancer, ou est ce que je préfère m’arrêter ? “
C’est à cet instant précis que s’exprime notre libre arbitre. Nous avons quotidiennement le choix de dire OUI ou de dire NON.
Cette question se pose dès notre réveil qui est notre éveil à une nouvelle journée. Cette même question peut se présenter à différents moments de la journée, nous autorisant ainsi à choisir dans les circonstances particulières et singulières qui se présentent à nous, selon nos multiples ressentis et notre capacité à agir, ou pas, à cet instant précis.
Pour autant, pris dans la spirale vertigineuse du temps qui défile et des émotions qui déstabilisent, nous déléguons à notre inconscient la responsabilité de cette réponse déterminante pour la qualité de nos actions qui sont le socle de notre construction identitaire et les fondations de notre vie.
Etre dans l’acceptation c’est décider de dire OUI. C’est agir en acceptant de prendre à bras le corps les réalités auxquelles nous sommes parfois confrontés, parfois invités. C’est intégrer ce qui nous entoure, qui nous sommes et qui nous voulons devenir.
Dire OUI c’est se libérer de tout ce qui nous retient en arrière, de nos résistances, de nos peurs, de notre dévalorisation, de nos schémas et mécanismes obsolètes.
Dire OUI permet de déployer une énergie positive qui nous propulse vers nos objectifs.
Dire OUI c’est accepter le présent, le changement, le mouvement quotidien qui est le tremplin de notre évolution.
Dire OUI c’est accepter le challenge de nouvelles expériences inédites, plus ou moins faciles, plus ou moins heureuses, toutes nécessaires à notre construction et porteuses d’indices pour résoudre l’énigme de notre existence.
Etre dans l’acceptation permet d’assumer les épreuves et valoriser les réussites qui sont les nôtres. En les acceptant, nous sommes pleinement et véritablement dans « notre vie. »
L’acceptation induit la lucidité et le discernement qui s’acquièrent au fil du temps qui passe.
Lorsque nous bénéficions d’un entourage bienveillant, qu’il soit familial, amical, ou social, la reconnaissance et la confiance qui nous sont accordées sont de véritables leviers pour faire grandir et consolider notre propre confiance en nous, ainsi que notre estime de soi. A notre tour, nous pouvons mieux reconnaître et considérer ceux avec qui nous vivons, et ainsi renforcer leur confiance en eux.
Dans cette dynamique éminemment humaine, l’acceptation qui est une ouverture à soi, aux autres et à la vie dans son ensemble, est considérablement favorisée.
Dire NON, c’est se respecter en s’autorisant à poser ses propres limites. Dire NON peut parfois être une position de fermeture.
Les positionnements de fermeture qui perdurent dans le temps conduisent à l’isolement, qui lui-même provoque la destruction, et l’autodestruction.
Les temps d’arrêt, qui sont des temps de pause, de réflexion, de maturation font partie de notre construction. Veiller à ce qu’ils soient ponctuels et temporaires doit être une de nos priorités. Cette vigilance concerne également nos proches ainsi que les personnes que nous accompagnons ou côtoyons, qui pourraient avoir besoin de notre « alerte » en cas de besoin, voire de glissement vers certains dangers.
Avoir le courage de dire NON à ses peurs, c’est oser dire OUI et croire en ses désirs. Tout peut re-commencer par un OUI.
Tout peut continuer grâce à un OUI
Belle continuation à toutes et à tous…